VILLEPIN AMENAZA Y LE LANZA MENSAJES A "NICOLAS SARKOZY", Y LE FUSTIGA EN SU POLÍTICA".
"Depuis les résultats catastrophiques, de l'UMP aux régionales, dimanche soir, le chef de l'Etat de calmer la grogne a drite. L'entrée du chiraquien François Baroin et du villepiniste Georges Tron au gouvernemet ne sont visiblement pas des gages suffisants pour Villepin, ancien chef de gouvernement de Jacques Chirac".
"Georges Tron "NDLR : un proche de Villepin" a fait un choix personnel. Ce choix personnel n'est pas le mien", a-t-il dit, ajoutant qu'il lui gardait toute son amitié".
"J'ai décidé de créer un mouvement politique, un mouvement libre et indépendant, ouvert à tous, au-dessus des clivages, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés", a-t-il indiqué ce jeudi lors d'une conférence de presse".
"La politique du rabot n'est jamais, en ce qui concerne l'Etat, une bonne politique".
"L'ancien Premier ministre, ennemi juré de Nicolas Sarkozy, s'est lancé dans un réquisitoire contre la politique de réformes "tous azimuts", du président de la République. "J'ai le sentiment qu'au lendemain des élections, ce n'est pas un changement de politique qui a été choisi alors qu'il s'impose", a déclaré Villepin".
"Servir la République, servir la France, c'est pour moi la clé de l'engagement politique", a-t-il assuré, critiquant au passage la politique du gouvernement, à l'égard de la fonction publique".
"A ses yeux, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite "ce n'est pas efficace". "Soyons cohérents, il faut faire des efforts mais il faut faire des choix. La politique du rabot n'est jamais, en ce qui concerne l'Etat, une bonne politique", a-t-il ajouté. "Est-ce que les Francais veulent moins d'infirmières, moins d'enseignants, moins de policiers ?" s'est-il interrogé".
"Mal à l'aise dans la politique qui est menée par la majorité".
"Pour lui, la première partie du quinquennat de Nicolas Sarkozy, a échoué à défendre la justice sociale. Celle-ci devait être "l'acteur fondateur de ce quinquennat", a-t-il affirmé, et "trois ans après, je n'ai pas obtenu gain de cause".
"On ne peut pas accepter de vivre dans un pays où des situations d'inégalité et d'injustice atteignent un tel niveau, et c'est pour cela que je suis mal à l'aise dans la politique qui est menée par la majorité", a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous ne pouvons pas différer la réponse".
"Myard : "Personne n'attend M. de Villepin".
"Les premières réactions recueillies à l'Assemblée nationale auprès des députés UMP non villepinistes étaient sans appel. "Je ne crois ni au discours, ni à l'homme, a réagi Pierre Méhaignerie "UMP", président de la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée".
"Je ne crois pas au discours parce que la vérité, est dans la nuance, pas dans la caricature. Et je ne crois pas à l'homme car, dans une période difficile, on aide à construire et pas à démolir".
"Pour Jacques Myard, "personne n'attend M. de Villepin. Il serait plus efficace en étant dans l'UMP. La faute qu'il a faite c'est de ne pas se présenter aux élections législatives. Il s'aperçoit maintenant qu'il s'est râpé".
"C'est pour lui une prise de conscience de son inutilité extérieure". Quant à Claude Goasguen, il estime que "ce n'est pas le moment d'aggraver les problèmes de la droite, il y en a suffisamment comme ça. Je ne crois pas que l'état du pays accepte des divisions et des cavalcades personnelles de ce genre. C'est une mauvaise idée".
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